lundi 15 février 2016

Retro made in Asia

L’exposition Rétro Made in Asia a pu être découverte le week-end du 31 octobre au 1er novembre 2015. Celle-ci était située au centre Namur Expo au prix de neuf euros pour la journée.


Cette exposition assez spéciale - qui n’est pas faite pour tout le monde - avait pour objectif de proposer un « petit » salon Made in Asia dédié aux dessins animés et jeux vidéo uniquement asiatiques, comme l’indique son nom.  Mais une des différences principales qui distingue la RETRO Made in Asia de la Made in Asia habituelle est que cette version particulière se focalise sur les dessins animés et jeux des années quatre-vingt/nonante.

Bien que cette exposition soit spécialisée, la Rétro Made in Asia attire chaque année de nombreux visiteurs (plus de soixante mille cette année), venant de partout, pour découvrir leurs personnages préférés ou quelquefois les créateurs et dessinateurs de ceux-ci.

La première chose que le visiteur peut voir en arrivant à cette exposition, déjà au sein de la file d’attente pour rentrer, ce sont les gens qui ont pris le temps de se déguiser en leur personnage préféré.  Quelques-uns d’entre eux étaient absolument magnifiques.


Une fois au sein de l'exposition, le public peut voir les nombreux stands principalement dédiés à la vente d’objets provenant de dessins animés asiatiques comme des costumes, peluches, épées,… Mais aussi de la nourriture, des séances de dédicaces.

Une partie du salon est dédiée aux jeux vidéo et aux consoles plus anciennes qui peuvent être inconnues d'un public plus jeune, notamment la NES qui a donné naissance à un des personnages les plus renommés du jeux vidéo : Mario.  Ces consoles sont mises à disposition pour que tout le monde puisse les essayer et voir comment étaient les jeux vidéo auparavant.  Dans cette partie de l’exposition, on peut aussi découvrir l’évolution de certaines consoles comme la Gameboy dont la première version date de 1989.

Dans ce salon, il y a aussi plusieurs activités pour tous, comme des concours de cosplay (déguisement), de danse, de jeux vidéo, des concerts (qui quelquefois donnent la possibilité aux artistes moins connus de jouer devant un grand public) et des conférences (avec des créateurs de jeux vidéo ou de manga).

D’un point de vue négatif, ces expositions ne sont pas toujours bien organisées et donnent l’impression de chaos dans un espace trop restreint et mal aéré.  Par ailleurs, le nombre de stands de vente est démesuré par rapport aux autres types de stands, ce qui peut donner l’impression d’une arnaque commerciale, plutôt que d’une exposition visant à informer un public averti.    

En définitive, ce genre d’événement attire principalement un public avec des intérêts dans un domaine bien particulier. Par contre, il peut aussi être intéressant pour les non-initiés de découvrir de nouveaux univers qui, à première vue, pourraient sembler assez étranges.  


 James Evans, 6C

lundi 8 février 2016

Sous la robe



Avez-vous toujours rêvé de devenir avocat(e) ? De gagner des procès ? Nathalie Penning l’a fait et elle est même allée plus loin encore : elle s’est lancée dans les One Woman Show en dévoilant la face cachée de son métier par l’humour. Pari réussi ! Sold out  en 2014, en 2015. En quoi consiste Sous la robe ? Comment a-t-elle créé ce spectacle ? Qu’en pense le public ?

Tout d’abord, se munissant d’une chaise et d’une bouteille d’eau comme seules armes, Nathalie Penning nous montre sous un autre angle ce métier. En effet, elle veut casser les stéréotypes que les gens donnent aux avocats. Ceux-ci ne sont pas tous comme dans les séries télévisées : personnes sérieuses qui ne ratent jamais rien, qui vont jusqu’au bout des affaires... Mais ils sont tous différents. Il y en a des bons comme des moins bons. C’est ce que Nathalie Penning a voulu faire passer à travers son spectacle, Sous la robe, en utilisant le rire. Par le biais de procès dérisoires, de visites de tribunaux, dans les écoles… Tout cela en ne citant bien sûr aucun nom.

De plus, ce succès, jugé national, a été réalisé avec l’aide de Nathalie Uffner. Celle-ci s’y connait bien. En effet, elle est metteuse en scène ainsi que directrice artistique du Théâtre de la Toison d’Or à Bruxelles. En 2012, elle a commencé des talk-shows intitulés Il n’y a pas de sot métier. Ce fut une chouette expérience. C’est ce qu’il l’a poussée à continuer avec ce sujet grâce à l’idée de spectacle de l’avocate, Nathalie Penning en 2014. C’était dès lors la bonne occasion.

Mais, qu’en pense le public ? A chaque représentation, la salle est pleine à craquer. En effet, Nathalie Penning a acquis une réputation aussi bien dans le domaine artistique que juridique. L’avocate, jouant son rôle à merveille par ses mimiques et ses intonations, arrive à ce qu’il y ait au moins une personne qui se tord de rire à chaque seconde de son spectacle. De ce fait, Nathalie Penning fait des références dans tous les domaines, pour toutes les générations.



Bref, ce spectacle au grand succès nous montre une autre vision de la Justice belge et Nathalie Penning vous donne rendez-vous au centre culturel d’Uccle en janvier 2016 à 20h30. A bon entendeur !

Quentin Delhaye, 6G

La différence, une merveille ?

Le cinéma en ce début d’année 2016 se résume-t-il à des succès comme Hunger Games ou au dernier Star Wars A l’affiche de l’Acinapolis de Jambes, ce samedi 09 janvier 2016, certains autres longs métrages peuvent aussi attirer notre attention par les thèmes qu’ils évoquent. Même si la salle n’était pas totalement remplie, le film Le goût des merveilles ne manquait pas d’intérêt pour son public.


Pour commencer, son réalisateur, Eric Besnard, a réuni l’actrice Virginie Efira et Benjamin Lavernhe pour ce qu’on appelle une comédie dramatique française. Il voulait un récit construit sur le sensible et l’émotion, sans pour autant avoir des ambitions financières suite à un succès envisageable... Il n’a pas voulu que son histoire se base sur un handicap, l’autisme, mais plutôt qu’elle soit une métaphore sur la différence.

Les deux acteurs principaux n’en sont pas à leur coup d’essai. Virginie Efira, la comédienne belge, bien connue pour son talent lors de différents scénarios populaires, change ici de registre. Elle incarne un personnage, Louise, qui vit des choses difficiles : elle est veuve et doit élever seule ses enfants. Benjamin Lavernhe, Pierre dans le film, a lui aussi connu le succès précédemment grâce à Radiostars et se retrouve ici dans le rôle d’un autiste. La rencontre entre les deux personnalités va provoquer quelque chose de particulier et d’inattendu.


Le tout se déroule dans un décor ensoleillé et campagnard : la Drôme provençale. Un environnement simple, des maisons typiques de cette région et surtout de grandes étendues de verdures et des images lumineuses forment l’arrière-plan de l’intrigue. La mise en scène vise à rendre les actions du film réalistes et les personnages crédibles.

En écrivant ce film, Eric Besnard a voulu offrir au public une comédie mélancolique en abordant le thème de l’autisme comme le point de départ d’une histoire d’amour. Il met en évidence chez l’autiste une sensibilité qui est bien au-delà de la normale, une capacité à l’émerveillement très particulière, voire même une manière de penser et d’agir différente. Il n’a pas voulu copier des films comme Forrest Gump ou Rain Man, ni  faire un documentaire sur le syndrome d’Asperger. Il présente l’évolution des relations entre des personnes qui se sont rencontrées de manière imprévisible. Il souligne aussi le regard des enfants de Louise sur le comportement puéril de cet homme étrange : Pierre.



Pour terminer, ce long métrage transmet une belle leçon pour les amateurs de comédies dramatiques. Tout au long du récit, le personnage de Pierre ne change pas, mais le regard des gens change vis-à-vis de sa différence.

Camille Noirhomme, 6C

Magic everywhere !

Par les temps qui courent, il est difficile de réussir à se changer les idées. Attaques terroristes, grèves, problèmes politiques, immigration… Tant de sujets qui n’inspirent pas la joie et la légèreté comme le veut la période de Noël. Il existait malgré tout une solution contre la morosité ambiante en cette fin 2015, un lieu où les petits comme les grands pouvaient souffler le temps d’une ou plusieurs journées féeriques au célèbre parc Disneyland Paris de Marne-la-Vallée. Un retour en enfance pour les adultes, bien souvent restés des grands enfants, une expérience inoubliable pour les plus petits, tout cela marqué par la magie de Noël Made In Disney tout à fait caractéristique.


Depuis son ouverture en avril 1992, Disneyland Paris, ses deux parcs thématiques (Parc Disneyland et Parc Walt Disney Studio), ses sept hôtels et ses personnages emblématiques a attiré des millions de badauds chaque année. Des familles ou groupes d’amis qui n’ont certes pas été rebutés par les prix exorbitants demandés à l’entrée du Parc : 75€ par adulte pour un jour dans un seul parc (67€ pour les moins de douze ans) ou 90€ pour un jour dans les deux parcs (82€ par enfant). Sachant que nombre d’entre eux y passent plusieurs jours, y consomment et y achètent d’innombrables souvenirs et gadgets en tout genre, nous pouvons affirmer que Disneyland Paris est une entreprise qui se porte bien et ce malgré une légère diminution de fréquentation. L’accès étant possible en voiture, TGV, RER et même avion (des navettes sont proposées dans les aéroports parisiens) et possédant sa propre gare ferroviaire, le célèbre Parc de Marne-la-Vallée est une destination phare pour les Français, Belges et même Européens qui viennent y passer un moment qu’ils espèrent magique. Il est le parc à thème le plus visité d’Europe.

Nous sommes le mercredi 30 décembre, il est 9h30 et sur l’immense parking de Disneyland Paris, des centaines de personnes sortent de leur voiture avec pour la plupart le sourire aux lèvres. Une journée pas comme les autres est sur le point de commencer. Ils rejoignent la longue file qui se forme déjà aux guichets et patientent le temps qu’il faut pour obtenir les tickets d’entrée tant attendus. Une fois cette étape franchie, il leur faudra passer à travers les contrôles de sécurité (vérification des sacs et détecteurs de métaux). En effet, depuis les attentats du 13 novembre à Paris (le Parc est resté exceptionnellement fermé du 14 au 17 novembre 2015, ce qui n’était pas arrivé depuis décembre 1999), les mesures prises par Disney ont été renforcées. Vient finalement le moment de pénétrer dans le monde féerique du parc Disneyland. Et personne n’est déçu. Accueillie par un immense sapin de Noël. La foule se presse sur Main Street USA, rue principale et commerçante qui a été décorée pour la période de Noël. Au bout de cette immense rue se dresse le château de la Belle au Bois Dormant, emblème mythique de l’univers Disney. Dans les allées, tout est associé aux rêves d’enfants et aux dessins animés qui ont rythmé l’enfance de beaucoup de générations. Dans ces mêmes allées on peut apercevoir Mickey et Minnie, Donald, Tic&Tac, Baloo ou Buzz l’Eclair se promener parmi les passants, de leurs démarches si caractéristiques, en leur faisant de grands signes. Les enfants leur répondent, un sourire sur le visage ou les larmes aux yeux (certains sont en effet effrayés par les costumes) et même leurs parents se prennent au jeu.

Mais n’oublions pas une des autres raisons pour lesquelles on aime se rendre à Disneyland : les attractions. Certaines sont réservées aux amateurs de sensations fortes. Pour n’en citer que quelques-unes : le mythique Space Mountain, le Star Tour (simulation basée sur les films Star Wars), Indiana Jones ou le Train de la Mine (malheureusement fermé pour rénovation).  La plupart des attractions sont donc accessibles à toutes la famille et, pour certaines, laissent des étoiles dans les yeux. Petits comme grands ne peuvent empêcher leur bouche de s’entrouvrir à la vue du décor dans lequel ils sont plongés : Pinocchio, Blanche-Neige et Peter Pan leur sont contés et rappelent à tous le souvenir d’un après-midi pluvieux passé devant une cassette ou un DVD et un chocolat chaud. Mais l’attraction qui est sans doute la plus magique d’entre toutes est « Le pays des poupées » (It’s a small world). Dans une succession de décors tous plus fous les uns que les autres, des centaines de poupées entonnent LA chanson phare de Disneyland, celle qu’on ne peut s’empêcher de fredonner des semaines après son passage dans la Parc (Mais si, vous le connaissez sans aucun doute, ce rythme, insupportable au bout de dix minutes, qui ne veut pas sortir de votre tête). Les petits personnages animés et déguisés évoluent à travers le monde entier, nous faisant redécouvrir civilisations oubliées et riches cultures contemporaines.

Le jour est tombé sur le Parc. Des milliers d’ampoules sont maintenant allumées, donnant encore plus une impression d’enchantement aux chemins et places. Le château brillent de mille feux. La foule s’est rassemblée sur Main Street et aux alentours. L’indémodable Parade des personnages Disney va commencer et tous se demandent qui prendra place sur les chars grandioses de la Parade. La musique résonne dans tout le Parc (Magic everywhere) et les chars défilent suivis par de nombreux danseurs et acrobates. Les flashs fusent, les sourires sont bien présents. L’imposant char du Père Noël clôture la Parade, mais pas de panique : pour ceux qui n’en auraient pas encore assez, un spectacle est donné au pied du sapin de Noël géant de Main Street. Pour rejoindre cet endroit, les badauds remontent la grand-rue et sont ébahis : de la neige a envahi le ciel illuminé. Pas de la vraie neige, en réalité, mais de la mousse, l’illusion reste parfaite et on a envie d’y croire. Le spectacle proposé sous le sapin regroupe Mickey, Minnie et le Père Noël, des chants de circonstances et une ambiance  unique. Lorsque le sapin s’illumine de mille-et-une couleurs, des cris de joie retentissent et on entonne avec plaisir Vive le Vent ou Mon Beau Sapin.


Il est vingt-et-une heures et il est temps pour le Parc de fermer ses portes. Après une dernière attraction, une dernière photo, tout le monde se redirige vers la sortie. Epuisés, arborant des déguisements achetés ce jour-là, les enfants n’oublieront pas cette journée incroyable qui les aura fait rêver. De leur côté, les adultes, tout aussi fatigués, garderont eux aussi le souvenir de ce moment hors du temps, où ils se seront remémorés leur enfance pas si lointaine après tout… Disneyland Paris n’est pas un simple parc d’attraction, c’est un lieu où, le temps d’une journée, tout devient possible.

Léa Saussez, 6C

Chanson du Pays des poupées : https://www.youtube.com/watch?v=GUenj-OKjWE
Chanson de la parade : https://www.youtube.com/watch?v=99_nk2oY-9E