jeudi 27 octobre 2016

La culture au milieu de la nature

Les Jardins d’Annevoie sont des jardins d’eau du dix-huitième siècle venus embellir un magnifique château construit en plusieurs étapes par la famille de Halloy qui le cèdera à la famille de Montpellier en 1696.


Un bel après-midi ensoleillé d’automne, voilà le moment choisi pour notre visite. Nous nous fixons trois buts : entendre, voir, sentir.

Parcourir calmement, lentement, en prenant le temps d’écouter le  murmure des fontaines, le clapotis de l’eau, le bruissement des feuilles déjà tombées sous nos pas, le vent dans les branches : tout nous amène en pleine zénitude et nous relaxe.

Observer la symétrie des plantes et des différents massifs, la multitude d’arbres d’essences différentes, les magnifiques tapis de fleurs, le potager encore bien fourni, les nombreux jeux et pièces d’eau, les statues qui nous emportent dans une promenade de la mythologie à nos jours, en passant par différents styles : français, l’art corrige la nature ; italien, l’art s’accorde à la nature et anglais, l’art imite la nature.

C’est époustouflant de se dire qu’à Annevoie l’eau s’écoule naturellement depuis plus de deux cent cinquante ans, uniquement grâce aux dénivellations naturelles. Ne pas oublier la faune, les canards et les cygnes majestueux qui respectent le silence du lieu.

Sentir le vent caresser notre visage, le parfum des roses, de la nature en automne, la présence des gentils esprits des anciens qui veillent sur ces lieux chargés d’histoire, c’est bienfaisant !


Comment ne pas apprécier le travail des différents architectes et autres ouvriers nous permettant aujourd’hui d’admirer l’évolution de la culture dans ces jardins ?

Aurélie Grégoire, 6G

La culture au milieu de la nature

Les Jardins d’Annevoie sont des jardins d’eau du dix-huitième siècle venus embellir un magnifique château construit en plusieurs étapes par la famille de Halloy qui le cèdera à la famille de Montpellier en 1696.


Un bel après-midi ensoleillé d’automne, voilà le moment choisi pour notre visite. Nous nous fixons trois buts : entendre, voir, sentir.

Parcourir calmement, lentement, en prenant le temps d’écouter le  murmure des fontaines, le clapotis de l’eau, le bruissement des feuilles déjà tombées sous nos pas, le vent dans les branches : tout nous amène en pleine zénitude et nous relaxe.

Observer la symétrie des plantes et des différents massifs, la multitude d’arbres d’essences différentes, les magnifiques tapis de fleurs, le potager encore bien fourni, les nombreux jeux et pièces d’eau, les statues qui nous emportent dans une promenade de la mythologie à nos jours, en passant par différents styles : français, l’art corrige la nature ; italien, l’art s’accorde à la nature et anglais, l’art imite la nature. 
                                                                           C’est époustouflant de se dire qu’à Annevoie l’eau s’écoule naturellement depuis plus de deux cent cinquante ans, uniquement grâce aux dénivellations naturelles. Ne pas oublier la faune, les canards et les cygnes majestueux qui respectent le silence du lieu.

Sentir le vent caresser notre visage, le parfum des roses, de la nature en automne, la présence des gentils esprits des anciens qui veillent sur ces lieux chargés d’histoire, c’est bienfaisant !


Comment ne pas apprécier le travail des différents architectes et autres ouvriers nous permettant aujourd’hui d’admirer l’évolution de la culture dans ces jardins ?

Aurélie Grégoire, 6G

mardi 25 octobre 2016

La Fondation Folon

C’est dans les années 90 que Jean-Michel Folon, célèbre peintre belge, décide de rassembler, en un même lieu, les œuvres qu’il a conservées durant les quarante dernières années de sa vie. Il imagine et crée alors la Fondation Folon, dans le parc Solvay à la Hulpe, dans le but de présenter au public sa vie de manière unique et vivante, mais aussi de nous faire découvrir son univers artistique ainsi que de nous faire passer des messages forts sur différents thèmes comme l’environnement, les droits de l’homme, les enfants maltraités, l’écologie...


Premièrement, le musée est agencé comme un labyrinthe. Lorsque nous entrons dans la fondation, un grand livre avec un écran nous fait face. Une vidéo nous est montrée et, une fois terminée, le « spectacle » commence. Le livre s’ouvre comme si Folon nous ouvrait le livre de sa vie.

Les différentes pièces racontent l’histoire de Folon et retracent son art. La première partie du musée nous montre ses œuvres sous forme de pages de livre géant, les différentes aquarelles réalisées ainsi que les couvertures que l’artiste a dessinées pour la revue américaine « The New Yorker » ainsi que celles du « The Time magazine », mais pas que : Folon a aussi réalisé plusieurs couvertures de livre et affiches de films.

Ensuite, nous arrivons à la deuxième partie de l’exposition. Celle-ci ne présentera uniquement les sculptures de l’artiste qui se retrouvent aussi dans le parc de la Fondation. Une vidéo de Folon lui-même nous fait par de son ressenti quant à la sculpture et nous nous retrouvons pour cela dans son atelier.

Dans d’autres pièces, nous pouvons admirer les autres facettes artistiques de l’artiste. Parmi les œuvres défilent sérigraphies, gravures, objets détournés, vitraux...

Enfin, en ce qui concerne l’ambiance du musée, de la musique, des films, des effets d’optique animent le parcours afin que l’artiste puisse nous faire visiter son univers. Nous entrons dans un livre géant, dans la tête de l’homme bleu - personnage emblématique de Folon, nous nous retrouvons dans des jeux de miroir, nous pénétrons dans l’atelier de Folon et pour finir le parcours, sous une myriade d’étoiles on peut voir au centre de la pièce, la Terre d’où partait une échelle sur laquelle tournait l’homme bleu.

Même si les œuvres peuvent paraitre abstraites, au-delà de sa vocation d’artiste, la Fondation poursuit un objectif éducatif axé sur les valeurs humaines auxquelles Folon était attaché : l’environnement, les droits de l’homme, les enfants maltraités, l’écologie... visant à un développement culturel et artistique. Le monde de Folon est celui d’un adulte resté enfant, mais c’est aussi celui d’un artiste émouvant et passionné.

Alexandra Pene, 6G