lundi 28 novembre 2016

« Cézanne et moi »


Et… action !

Emile Zola et Paul Cézanne, deux grands noms ancrés dans la culture française. L’un pour ses talents d’écrivain, l’autre pour ses talents de peintre. Saviez-vous, cependant, qu’une solide amitié les unissait ? Figurez-vous que nous avons eu l’occasion de découvrir leur relation au travers du film de Danièle Thompson « Cézanne et moi » diffusé au Caméo de Namur.


Elèves du même collège d’Aix-en-Provence, Emile, un jeune garçon issu d’un milieu plus modeste, et Paul, fils d’un banquier se lient d’une amitié fusionnelle. Devenus de jeunes adultes, ils arrivent dans la ville de Paris où leurs vies vont prendre une toute nouvelle tournure. Emile devient un écrivain célèbre qui a tout : le succès, l’argent et surtout une magnifique femme à ses côtés tandis que Paul, lui, devient un peintre dont le talent peine à être reconnu. Entre espoirs, désillusions, trahisons, affrontements, joie de vivre et persévérance, cette formidable amitié à toutes épreuves résistera-t-elle ?

La réalisatrice, Danièle Thompson, fait appel à un « duo de Guillaume » qui incarnent à merveille les deux protagonistes : Guillaume Canet dans le rôle de Zola et Guillaume Gallienne dans le rôle de Cézanne. Il y a une véritable symbiose entre ses deux artistes qui rend leur jeu d’acteur plus vrai que nature. De plus, en choisissant de partager cette amitié loin d’être banale à coups de nombreux flashbacks, la réalisatrice évite une chronologie classique qui aurait tendance à vite devenir ennuyeuse. Danièle Thompson nous présente un film complètement déstructuré, construit à l’aide de sauts temporels entre la date de leur dernière rencontre à Médan et la jeunesse des deux personnages.

Ce film est à la fois surprenant et émouvant. Nous ne nous attendions pas à un film tel que celui-là. Mais figurez-vous que, du début à la fin, nous avons été réellement plongés en plein cœur de cette histoire d’amitié touchante grâce au magnifique jeu des acteurs qui ont rendu cette histoire réaliste mais, aussi, grâce aux sublimes paysages de Provence qui ont été mis en lumière. En outre, le film fait appel à notre culture à de nombreuses reprises puisque les différentes œuvres de Zola sont mises en avant.


Pour conclure, si comme nous, vous êtes curieux de découvrir cette surprenante histoire d’amitié, rendez-vous au Caméo, vous ne serez pas déçus !

Laura Tinck, 6G

FLUME SKIN WORLD TOUR

Dans la continuité de sa tournée mondiale, Flume, de son vrai nom Harley Streten, s’est arrêté en Belgique pour se produire ce 5 novembre 2016 et, par la même occasion, fêter ses vingt-cinq ans avec le public belge.


Le phénomène Flume a commencé à faire parler de lui en 2011 avec les titres « Sleepless », « Over you » et « Paper Thin ». 

En 2012, le DJ australien sort son premier album dans lequel il a collaboré avec des chanteurs comme George Maple, Moon Holiday, Chet Faker et beaucoup d’autres encore. Cet album a été très bien reçu par les critiques et a permis eu DJ de s’installer au sommet des ventes sur Itunes Australie. 


En 2013, il a remixé la chanson « You and me » du duo de musique électronique Disclosure. C’est ce qui l’a fait connaitre en Europe. De plus, cette chanson a été utilisée dans la pub de Lacoste pour son équipement sportif lors de la campagne « Life is a beautiful sport ». Le remix est également devenu la dixième plus grosse vente en France en 2014 (plus de 91 800 ventes). 

Aujourd’hui, des titres comme « Never be like you » et « Say it » sont connus partout autour du globe et le DJ collabore avec plusieurs artistes connus.

Avant d’avoir dévoilé son tout nouvel album, « Skin », en mai 2016, Flume a annoncé une tournée mondiale pour cet automne. Il a commencé en Amérique dans des villes comme Seattle, Los Angeles, New York, Miami, San Fransisco, puis il est venu en Europe à Amsterdam, Bruxelles, Munich, Paris, Londres, ensuite il ira en Australie à Canberra, Sydney, Melbourne et Brisbane et finira en retournant de nouveau sur le continent américain.

Lors de son concert à Forest National, Flume a permis à deux autres DJ’s moins connus de se produire en première partie : HWLS et BONZAI. Ensuite, c’était à son tour d’enflammer le public en jouant ses meilleurs titres ainsi que ceux de son nouvel album. Les gens dansaient et chantaient tous ensemble, mais l’artiste fut des plus surpris lorsque, pour le rappeler, la foule s’est mise à chanter « Happy birthday » car, en cette date du 5 novembre, l’artiste fêtait ses vingt-cinq ans ici, en Belgique.


Un artiste montant à découvrir pour le plaisir des oreilles au travers de son nouvel album « Skin », déjà classé dans le top quinze des ventes en Belgique.

Alice Marchal, 6G

De Salvador à Dali

« De Salvador à Dali » est un voyage dans un monde unique et décalé du Surréalisme de Dali.

Après Shangaï, Londres, Singapour, Tokyo, Paris, c’est à Liège que l’exposition « De Dali à Salvador » s’est installée en février 2016 jusqu’en novembre de la même année.


Salvador Dali est l’un des plus célèbres artistes du vingtième siècle. Dès son plus jeune âge, Dalí montre un talent certain pour le dessin. Tour à tour impressionniste, hyperréaliste, surréaliste, Salvador Dali ne cesse d'expérimenter. Il écrit, dessine, sculpte, mélange les techniques et les genres. Artiste à part entière, il s'intéresse naturellement au monde de la mode et de la photographie. Il n'existe aucune limite à son art. Ses thèmes de prédilection sont la mort, l'érotisme, la putréfaction, les images en trompe l'œil, sans oublier la nourriture : des thèmes qui font de Salvador Dali un artiste éternel et universel.

L’exposition a pour but de promouvoir l’œuvre artistique, intellectuelle et culturelle de l’artiste, mais aussi de faire de celle-ci une œuvre surréaliste.  En effet « De Salvador à Dali » est une œuvre artistique à part entière dans laquelle les visiteurs vont être immergés dans un univers unique.

Elle se présente sous la forme d’un parcours de plus de 2000m², une promenade qui promet découvertes, étonnements, surprises, etc. Les œuvres sont intégrées dans un décor surréaliste. Ca permet d’y apporter une attention particulière et de mieux comprendre leur sens. Le visiteur découvre par exemple une voiture-jardin, un labyrinthe qui fait référence au cerveau, un téléphone homard, des sauterelles géantes...

L’exposition est divisée en trois grandes parties. Le fil rouge de ce parcours est celui des différentes identités de Dali. Elle se concentrera sur trois aspects : Salvador le poids de l’enfance, Salvador Dali l’empreinte du surréalisme et Dali le tourbillon de la célébrité.

La première partie du parcours va évoquer la façon dont sa jeunesse et les lieux de son enfance ont influencés son œuvre. Plusieurs thèmes sont abordés dans cette première partie comme la naissance de l’artiste, la mort de son frère, sa famille, les lieux de son enfance, ses obsessions, le temps qui passe, Freud et la psychanalyse...

La deuxième partie est consacrée à la trajectoire artistique de Salvador Dali. Ici, le surréalisme est partout. On y retrouve les thèmes du rêve, de la sexualité et de la religion, sujets auxquels l’artiste s’est intéressé. Mais en plus des techniques qui lui sont propres, un espace est consacré aux différentes facettes de son art tel que la peinture, la sculpture, la photographie, la littérature, la mode, le cinéma, le théâtre, les bijoux, etc. Cette partie évoquera également Gala, son épouse et sa muse.


La troisième partie de l’exposition, « Dali – Le tourbillon de la célébrité » nous montre ses rapports aux médias et à l’argent, la publicité mais aussi ses happenings ainsi que ses extravagances. Dali a marqué son époque, son influence est perceptible dans les travaux d’artistes contemporains et notamment le street art.
C’est une manifestation culturelle unique puisqu’il s’agit d’une exposition d’art sur Dali et le surréalisme.

Alexandra Pene, 6G 

Peer Gynt

Vous la connaissez peut-être ou pas, l’histoire de Peer Gynt, celui dont on se moque et qui s’attribue le mérite d’aventures en se faisant passer pour le héros. Ce Peer-là qui, un jour, s’en va et quitte cette vie encore confortable. De voyages en voyages et d’expériences en expériences, il ne se rattache qu’à son seul et unique principe de ne rien laisser entraver sa liberté. Etonnamment, il s’éprend de la fille qui est son parfait contraire et qui du début de son adolescence jusqu’à l’aube de sa mort lui a promis de toujours l’attendre. Peer, lui, parcourt le monde et fait des rencontres et découvertes toutes différentes les unes des autres : il pactise avec des Trolls, trompe les hommes du désert, est proclamé empereur des fous, trafique puis fait fortune pour tout perdre à nouveau, et court encore et toujours à la recherche de lui-même, à travers ces personnages presque imaginaires.


Ce road-movie folklorico rock n’ roll d’origine norvégienne est l’œuvre mise en scène pour les fêtes de la Saint-Martin à Tourinnes-la-Grosse (Brabant Wallon) et dans ses environs, ces dernières étant organisées chaque mois de novembre depuis cinquante-et-un ans. Voici le cadre dans lequel nous est présenté Peer Gynt.

Comparable à un rêve tant les aventures de Peer - dont aucune ne ressemble à la précédente - se succèdent, l’histoire de Peer Gynt est un récit épique comme l’Odyssée d’Homère met en scène Ulysse.

Le spectacle tient son originalité d’une part de l’histoire peu banale, mais aussi de tout le côté sonore qu’elle apporte. En effet, la participation du chœur de Tourinnes ainsi que son orchestre fait beaucoup car il reprend les morceaux très célèbres d’Edvard Grieg tels que « Atmosphère matinale », « Danse arabe » ou « Dans l’antre du roi de la montagne ». Si ces titres ne vous disent rien, écoutez les premières notes de ceux-ci et vous êtes sûrs de connaitre la suite.

L’agencement du lieu ajoute également à l’originalité de ce tout car cela ne se passe pas dans un endroit auquel on pourrait s’attendre, telle qu’une salle de spectacle, c’est dans une église que vous découvrirez Peer Gynt ! La scène est donc composée de plusieurs assemblages de planches sur des échafaudages, si bien que le tout mis ensemble permet aux acteurs et chanteurs d’arriver ou partir de toutes parts et à plusieurs niveaux, ce qui rend le spectacle assez vivant.


Les points négatifs à citer sont la durée de la représentation ainsi que la complexité de l’histoire. Pour commencer, la représentation dure deux heures trente et, à cause de la complexité de l’histoire, cela parait fort long. Ce n’est pas l’endroit pour amener de jeunes enfants par exemple. Par rapport à la complexité de l’histoire, le spectateur peut avoir du mal à suivre et à tenir sur la longueur car il y a un enchevêtrement impressionnant de péripéties. Il est difficile de suivre et de situer chaque décor, chaque personnage. Le spectateur est balloté à travers les différents univers, différentes époques de la vie de Peer et les si nombreux personnages.

Mathilde Maldague, 6G

À Transinne, j’ai marché sur la Lune !

La Lune. Et si nous visitions cet astre dans lequel on me dit souvent ? En famille, nous nous rendons à l’Euro Space Center, un centre spatial attractif et éducatif, inauguré en juin 1991. C’est dans les années nonante qu’IDELUX, Intercommunale d’Equipements Economiques de la Province de Luxembourg, décide de promouvoir les sciences liées à l’astronomie dans un même lieu en pleine nature.


Pour le voyage, nous recevons un casque individuel au travers duquel une voix douce et rassurante distille les commentaires au fur et à mesure de l’avancement de la visite : vidéo qui  explique les tentatives de l’homme pour voler, se terminant tragiquement avec la mort d’Icare. Continuons par les différentes échelles de mesure dans l’espace, ainsi que les différents grands personnages de l’astronomie comme Ératosthène, Galilée, Copernic, Kepler, Newton... vite, petit lien avec les cours du Collège. Après un film sur la chronologie des conquêtes spatiales, une émotion forte : le simulateur de microgravité, c’est délirant, tout comme le simulateur de vol, surtout ne pas manger avant ! Petite musique hawaïenne dans les oreilles, la navette à l’échelle 1/2 nous paraît immense, comme le talent des multiples astronautes européens dont les photos côtoient la cuve d’entrainement. Après un passage par le poste de pilotage, dans une petite salle, nous prenons conscience de l’impact de la conquête spatiale sur le développement des applications domestiques ; cuisine, langes, matelas, voiture, raquette, ski… Nous avons aussi découvert notre poids sur les différentes planètes, mais chut... pure coquetterie féminine !


Un peu de rêve et d’imagination, le souhait est de construire de petites maisons sur la Lune, que de petits robots viendraient consolider et recouvrir de poussières de Lune.

Passons au planétarium où l’on nous explique l’origine des différents éléments chimiques et leurs influences sur la constitution de la Terre. Nous ne pouvons pas rater l’expérience du Moonwalk XP, simulateur de gravité lunaire, et du Marswalk XP, simulateur de gravité martienne. Nous nous sentons vraiment "astronautes", superbe, essayez !

Tout près de chez nous, à quelques minutes, existe un espace réservé à l’astronomie. Du jeune enfant curieux à la personne qui a vécu, tous en ressortent plus riches de culture et d’émerveillement, magnifique expérience !

Marie Grégoire, 6G