Vous êtes fan d’art moderne et
des plus grands noms dans ce milieu tels que Picasso, Braque, Léger, Matisse, Laurencin et tant d’autres ? L’exposition
itinérante “21, Rue de la Boétie”, basée sur le livre du même nom, écrit
par Anne Sinclair, est faite pour vous. Destinée à être exposée dans les plus grandes capitales, elle commence
tout de même, contre toutes attentes, son périple dans la “cité ardente”. Une
exposition d’envergure que n’importe quel amateur d’art et d’histoire se doit
d’aller visiter.
Une collection extrêmement riche initiée par
la petite-fille de Paul
Rosenberg, un des
marchands d’art les plus reconnus de son époque, dans laquelle sont rassemblées
les plus connues des peintures du début du courant moderniste. Une soixantaine
de tableaux d’artistes de l’avant-garde sont réunis entre les murs de la
Boverie à Liège. Entre Le déjeuner de Fernand léger et Le sorcier d'Hiva Oa de Paul Gauguin, on peut également trouver des documents inédits, des
photographies, des films et des cartes qui nous montrent le déplacement du
centre artistique de Paris à New York.
L’exposition nous fait passer par
plusieurs étapes qui retracent en quelque sorte le développement de la galerie
d’art de Paul Rosenberg à Paris. Tout d’abord, une partie dédiée aux
photographies auto-portraits qui nous montrent l’évolution de l’art et le
développement des marchands d’art fin du 19 ième siècle. Dans les salles
suivantes, les histoires des investissements dans l’art moderne encore peu reconnu à l’époque, des toiles spoliées par les Allemands et des contrats
d’artistes s’entremêlent, comme
dans une des salles les plus importantes, entièrement consacrée à des toiles
dites dégénérées, qui sont comparées aux toiles encensées par les nazis lors de la seconde guerre mondiale.
En ouvrant la porte, on s’attend
à tomber nez à nez avec les plus grands chefs d’oeuvre de Braque, Matisse ou
Léger, mais cette exposition est exactement le contre-pied des autres, son fil rouge est « le sauvetage » des oeuvres. Le parcours que nous devons
suivre à travers les différentes petites salles et petits couloirs nous transporte dans la biographie de
monsieur Rosenberg.
Le portrait d’Anne Sinclair peint
par Marie Laurencin alors qu’elle était encore enfant marque merveilleusement
bien la fin de cette exposition, digne des plus grandes, que vous pouvez
découvrir jusqu’au 29 janvier 2017.
Mathilde Daoust, 6G
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