Mathilde, Emile, Hans et Robert, au travers de leur vécu
lors de la seconde guerre mondiale, plus spécifiquement axée sur la bataille
des Ardennes, nous conduisent lors de la visite. Le War Museum est situé à deux
pas du Mardasson, monument grandiose en forme d’étoile à cinq branches,
érigé par le peuple belge en remerciement au peuple américain venu défendre la
Belgique contre l’envahisseur allemand, tout particulièrement à Bastogne.
Par une température glaciale, sur des routes enneigées,
quelques jours après Noël, nous partons à la découverte de cet émouvant musée
de la guerre. Nous sommes dans la parfaite ambiance - oserions-nous dire idéale - pour la compréhension du vécu relaté.
Munis de nos casques audio, nous écoutons un narrateur et surtout Mathilde l’institutrice résistante, Emile l’adolescent de treize ans, Hans jeune lieutenant allemand et Robert parachutiste de l’armée américaine. Ces jeunes - le plus âgé a vingt-cinq ans - par le récit de leur histoire de civils et combattants, nous emmènent, sur le chemin tragique, douloureux, mais aussi profondément humain : vivre avec eux et leur famille la vraie guerre.
Munis de nos casques audio, nous écoutons un narrateur et surtout Mathilde l’institutrice résistante, Emile l’adolescent de treize ans, Hans jeune lieutenant allemand et Robert parachutiste de l’armée américaine. Ces jeunes - le plus âgé a vingt-cinq ans - par le récit de leur histoire de civils et combattants, nous emmènent, sur le chemin tragique, douloureux, mais aussi profondément humain : vivre avec eux et leur famille la vraie guerre.
Entrainés par le bruit sourd des balles, le sifflement et
l’explosion des bombes, les pas feutrés et le brouillard dans la forêt, le
silence effrayant de la nuit, les ordres des soldats, nous nous surprenons à
trembler ou sursauter. Il fait froid dans la cave de l’oncle Victor, la flamme
des chandelles tremble, la fumée de la soupe qui chauffe, les mouvements du décor, le cliquetis de la machine à écrire, la
mélodie de l’accordéon d’Emile répétée encore et encore, tout nous plonge dans
la réalité de la guerre, nous la vivons véritablement ! Le plus
réconfortant est cette humanité entre les quatre protagonistes, le partage de
la soupe lors de la nuit passée ensemble, mais aussi le respect du statut de
prisonnier de guerre.
Plus jamais Noël dans la guerre, disent-ils tous. Nous
n’avons pas retenu la leçon : aujourd’hui encore des illuminés jouent et
disposent de la vie des autres, les entrainant dans l’horreur. Ce n’est pas un
jeu vidéo : allez vivre avec les héros ces moments impressionnants de l’« Histoire »,
vous découvrirez si Emile a réalisé son rêve...
Marie Grégoire 6G
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