Tout le monde connaît le cheval Bayard, ce cheval-fée de l’histoire des quatre fils
Aymon qui a traversé les âges en Belgique du Moyen-Âge à nos jours. Nombreux sont
ceux qui pensent ne pas le
connaître, mais si vous entendez parler du Rocher Bayard de Dinant ou de la
statue du cheval Bayard à Namur, l’image devient peu à peu plus nette dans vos
esprits. Et si vous traversez Namur, entre le 2 et le 9 octobre 2015, ce cheval
évoquera pour vous le FIFF, le Festival International du Film Francophone. Au
cours de ce festival, symbolisé par ce cheval, sera décerné le Bayard d’or du meilleur film francophone.
Vous voyez les affiches du FIFF depuis de nombreuses années, mais savez-vous exactement
ce qu’il s’y passe, à qui il est destiné ?
Ce
vendredi 2 octobre 2015, le Festival International du Film Francophone a
déroulé, pour ses trente ans, le tapis rose à Namur devant le cinéma Eldorado,
mais aussi au Caméo, à la Maison de la culture, au Palais des Congrès et au
cinéma Acinapolis. Depuis 1986, le FIFF donne une opportunité unique, de
visionner des courts et longs métrages de fiction, d’animation ou des documentaires
pour montrer l’étendue de l’œuvre cinématographique francophone.
Non
seulement le FIFF permet de découvrir des films d’auteurs mais également d’en
rencontrer les réalisateurs, les acteurs, les producteurs et scénaristes. Chacun
peut donc visionner un film, comme par exemple Des Apaches de Nassim Amaouche, et ensuite rencontrer le
réalisateur et comprendre plus en profondeur le film, ainsi que ses différentes
interprétations. Effectivement, le FIFF rend le cinéma d’auteur, cet art peu
populaire, accessible à tout un chacun.
Lors
de ce festival, Namur accueille aussi les nombreux membres du jury tels que
Camélia Jordana, Frédéric Diefenthal et également le coup de cœur du FIFF 2015,
l’invitée d’honneur, Vanessa Paradis. Toutes ces personnalités et bien d’autres
partagent des moments de rencontre et d’échanges avec les visiteurs.
Le
FIFF propose des activités pédagogiques pour les jeunes de trois à vingt-cinq
ans qui consistent à éduquer à l’image et par l’image cette jeune population, afin
de lui permettre de se familiariser au septième art de qualité, « d’ouvrir les yeux sur le monde qui les
entoure alors que le paysage audiovisuel est envahi par les grosses productions
à vocation purement commerciale », comme le précise l’organisation sur
son site*.
De
plus, cette extraordinaire diversité d’activités proposée par ce festival est financièrement
abordable, à l’exception du ticket d’un jour qui coute huit euros. En effet, toute
la semaine, des PASS gratuits pour les quinze/vingt ans donnant accès à tous
les films de quinze à vingt-deux heures sont distribués à Namur. Pour les moins chanceux, le ticket
hebdomadaire acheté en prévente ne coûtait de toute façon que trente euros et
seulement vingt-cinq euros pour les étudiants, les sans-emplois et les séniors.
Et toute la semaine, les rencontres, expositions et événements sont ouverts et entièrement
gratuits pour tout public.
Cet
événement de rencontres et de découvertes pour petits et grands fait de Namur une
ville dynamique le temps d’une semaine. Cette initiative permet aux artistes de
se faire connaître et de partager leur passion tout en transmettant aux curieux
le plaisir des films originaux et créatifs, voire déroutants, mais n’est-ce pas
là tout leur intérêt ?
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