dimanche 23 octobre 2016

La Calle de los pianistas

Nous sommes le mercredi 21 septembre aux Bozar à Bruxelles. Il est à peu près vingt heures et un large écran se dévoile devant un public dans lequel plusieurs langues résonnent : français, espagnol ou encore néerlandais. Nous sommes cependant tous là pour regarder un seul et même film : "La Calle de los pianistes".


Le film en version original commence, celui-ci est en espagnol mais sous-titré en français et anglais. Plus un bruit dans la salle ; action !

« La Calle de los pianistas » (ou « La rue des pianistes » en français) est un film de Mariano Nante, un jeune cinéaste argentin bien décidé à remettre en images une histoire plutôt complexe et inimaginable se déroulant dans la belle capitale belge : Bruxelles. 

Une rue, une trentaine de maisons et deux familles. Nous nous trouvons rue Bosquet, en plein centre d’Ixelles. Dans cette rue calme résident deux familles atypiques: La famille Tiempo-Lechner. Cette famille d’immigrés argentins prodiges dans une chose en particulier: le piano. Sergio et Karin ont une fille de quatorze ans, Natasha, qui s’avère déjà reprendre à la perfection l’héritage musical de ses parents. Natasha s’interroge pourtant sur son futur et se demande que faire plus tard. De l’autre côté du mur mitoyen séparant les deux maisons habite la fameuse pianiste Martha Argerich, probablement la plus grande pianiste de notre époque.

Ce film d’auteur retrace l’histoire improbable de deux familles s’étant installées par hasard à Bruxelles, l’une à côté de l’autre, dans la même commune, dans la même rue, dans la même maison et vivant dans la plus parfaite des méconnaissances jusqu’au jour où Martha Argerich apprend l’existence de Natasha après que celle-ci joue un peu trop fort au piano. Une liaison d’amitié enrichissante pour les deux femmes se crée rapidement menant Natasha à une décision capitale dans sa vie.


Juste après la projection, un concert de Karin Lechner et Natasha Lechner en accapella au piano. Durant plus de quarante-cinq minutes, les deux pianistes nous font écouter avec joie leurs compositions. Juste après, un drink organisé par les Bozar nous permet de rencontrer le réalisateur ou encore d’autres personnalités comme l’ambassadeur argentin, les acteurs du film et plusieurs stars. 


Un mot de fin est ensuite adressé au public toujours aussi enthousiaste qu’au début du film. Vers vingt-deux heures trente, une majorité du public retourne chez lui pendant que le reste reste faire la fête jusqu’au bout de la nuit.


Hadrien Bouvier, 6G

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