mercredi 8 mars 2017

Les figures de l'ombre

« Les figures de l'ombre » est un film qui a beaucoup fait parlé de lui et qui a été réalisé par Théodore Melfi. A l'annonce de celui-ci, beaucoup de célébrités ont convoité les rôles, mais seulement quelques-unes d'entre eux ont été retenus telles que Octavia Spencer, Taraji P. Henson et Javelle Monae.


Ce film est inspiré de faits réels, il relate la vie de trois femmes afro-américaines : Katherine Johnson, Dorothy Vaughan ainsi que Mary Jackson. Mais il relate également l'avancée en aéronautique de la NASA.

Nous sommes donc en 1961, trois femmes travaillent au sein d'un groupe de calculatrices humaines qui sont au service de la NASA, ; elles se trouvent cependant dans un service - ou plutôt un bâtiment - réservé aux femmes de couleur. D'entrée de jeu, nous réalisons que nous nous trouvons dans une société où les personnes de couleur sont encore opprimées.

Tout au long du film, nous suivons le parcours de ces jeunes femmes extraordinairement brillantes, qui se battent pour leurs droits dans un monde qui n'est pas le leur, selon la société : le monde des scientifiques. Au fur et à mesure, elles vont monter des échelons, elles vont faire leurs preuves, se battre pour faire valoir leurs droits et prendre une place de plus en plus importante au sein de la NASA.

Cette réalisation figure parmi les nombreux films qui nous ouvrent les yeux sur des problèmes importants des années soixante. Le plus présent est celui de la ségrégation. De nombreux États étaient encore ségrégés, tous les lieux public étaient divisés : d'un côté ceux réservés aux blancs et de l’autre côté ceux destinés aux personnes de couleur. Les personnes de couleur n'avaient en effet pas les mêmes droits : elles étaient sans cesse opprimées sans aucune raison valable, juste à cause de leur couleur de peau. Nous nous rendons compte du conditionnement d'esprit dans lequel cette société vivait, tout cela semblait normal et irréversible, même si de nombreuses personnes, dont de grandes figures comme Martin Luther King, Rosa Parks, luttaient contre cette ségrégation.

Mais nous pouvons également constater que le statut homme/femme n'était pas tout à fait encore égalitaire, car les femmes n'avaient pas les mêmes droits au niveau des emplois, les postes «d'importance» étaient réservés uniquement aux hommes.

D'une part, ce film nous fait réfléchir sur le fait que ce problème n'est pas encore révolu, même s'il n'a pas du tout la même ampleur qu'à cette l'époque. Nous constatons que certaines personnes sont toujours restées dans l'optique que les personnes de couleur n'ont pas les mêmes droits que le reste de la population. D'autre part, ce film nous donne surtout une bonne leçon car, malgré tous les obstacles, ces femmes sont devenues par la suite des « légendes ». Katherine a travaillé pour la mission Apollo II, en 2016 la NASA a nommé un bâtiment en son honneur et elle fut également récompensée à 97 ans de la médaille présidentielle de la liberté. Mary est devenue la première femme afro-américaine ingénieure en aéronautique de la NASA. Et Dorothy, quant à elle, est devenue la première afro-américaine superviseuse de la NASA, considérée comme un des esprits les plus brillants de celle-ci.

« Les figures de l'ombre » nous fait réfléchir sur l'importance de faire ce que nous aimons et de nous battre pour atteindre nos objectifs, réaliser nos rêves... de faire nos preuves et de ne pas nous laisser opprimer par quiconque.

De plus, nous constatons le progrès en aéronautique de la NASA aux USA, tous les projets qui ont été créés et qui pour certains ont échoué, avant de pouvoir envoyer le premier homme sur la lune. C'était un peu une course contre la montre car les USA voulaient absolument être les premiers à réussir ce « miracle » et voulaient surtout accomplir cela avant les soviétiques car, au début du film, nous nous rendons compte que les États-Unis craignent que les soviétiques envoient en orbite une bombe qui aurait pu exploser et toucher le territoire américain.


C'est tout simplement un film qui vaut réellement la peine d'être vu et qui traite de sujets dont on ne parle jamais assez, mais aussi d’événements importants dans l'histoire des États-Unis ou plutôt du monde.

Moline Detilleux, 6G

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire