Cette année encore, du 24 au 27
septembre 2015, Namur a ouvert les portes de ses bâtiments prestigieux au « Festival
Photos Nature & d’Art Animalier » qui s’inscrit dans le projet de la
Quinzaine de la Nature. Quel est le principe de ces deux projets ? Où,
comment, par qui et dans quel but ont-ils été réalisés ?
En 2002 eut lieu à Namur la première
édition de la Quinzaine de la Nature, un rendez-vous incontournable permettant
un bel aperçu de notre nature locale, trop peu connue. Cette année, la
quatorzième édition de cet événement, qui eut lieu du 4 au 27 septembre 2015, a
attiré plus de monde que jamais. Dans le cadre de celle-ci s’inscrivent une
multitude de projets tels des balades-découverte, des expositions, des
animations pour apprendre ou des concours photo. Le plus connu de ceux-ci est
le concours du Festival Photos Nature & d’Art Animalier organisé par AVES,
le pôle ornithologique de Natagora. Il se traduit par des expositions de photos
animalières dans différents lieux de Namur : la Place d’Armes, le
Parlement Wallon, l’Eglise Notre-Dame, le Théâtre de Namur, l’Ecole
Sainte-Marie ou encore le Palais des Congrès. Un pass est nécessaire pour
accéder à certains d’entre eux mais la Place d’Armes et la Galerie du Beffroi
restent gratuits et ouverts à chacun. Ces lieux ont comptabilisé cette année un
total de plus de trois mille visites, durant le seul weekend d’ouverture, du 24
au 27 septembre 2015.
Cette année, plus de trois cent
cinquante photographes ont exposé leurs meilleurs clichés en vue de recevoir un
des nombreux prix existants. L’un de ceux-ci est le prix du public et est
discerné sur base des votes des visiteurs des expositions. Il revient cette
année à Carole Reboul pour la photo ci-jointe, nommée Majestueux. Elle remporte
pour ce cliché un bon de mille deux cent cinquante euros. Une douzaine d’autres
prix ont également été distribués.
Le concept du Pavillon de la Nature, Place d’Armes, est quelque peu différent des autres lieux d’exposition. Le visiteur peut, en effet, en plus de l’exposition de photos, y retrouver une multitude de stands gérés par différents organismes dispensant des informations sur leur fonctionnement et leurs buts. Il peut retrouver par exemple des stands de Natagora, d’Adalia, du Cercle des Naturalistes de Belgique, de l’asbl Haute-Meuse, de l’Ecole Namuroise d’Apiculture, de RIVEO, de CREAVES, ou encore de la Province de Namur-STP-Environnement. Ces organismes tentent, lorsque nous passons devant leurs stands, de nous informer mais également de nous convaincre de faire l’un ou l’autre petit geste pour l’environnement, en fonction de leur domaine d’action (le plus souvent la protection d’oiseaux, mais également parfois l’utilisation de pesticides, la pêche ou la protection d’une espèce en danger telle le pangolin).
Le concept du Pavillon de la Nature, Place d’Armes, est quelque peu différent des autres lieux d’exposition. Le visiteur peut, en effet, en plus de l’exposition de photos, y retrouver une multitude de stands gérés par différents organismes dispensant des informations sur leur fonctionnement et leurs buts. Il peut retrouver par exemple des stands de Natagora, d’Adalia, du Cercle des Naturalistes de Belgique, de l’asbl Haute-Meuse, de l’Ecole Namuroise d’Apiculture, de RIVEO, de CREAVES, ou encore de la Province de Namur-STP-Environnement. Ces organismes tentent, lorsque nous passons devant leurs stands, de nous informer mais également de nous convaincre de faire l’un ou l’autre petit geste pour l’environnement, en fonction de leur domaine d’action (le plus souvent la protection d’oiseaux, mais également parfois l’utilisation de pesticides, la pêche ou la protection d’une espèce en danger telle le pangolin).
Tous ces lieux d’exposition ou
d’explication, ainsi que les balades et les animations organisées, ont pour but
de sensibiliser le grand public à la nature qui l’entoure. Il s’agit également
d’un rendez-vous pour tous les amateurs ou spécialistes en oiseaux, flore
locale, environnement, écologie ou photographie. L’édition 2015 a également
attiré des visiteurs étrangers qui qualifient cet événement d’immanquable.
Ce projet est donc une réussite
chaque année plus marquée. Il apparait alors clair que, dans notre société dite
capitaliste et égocentrique, l’envie de protéger la nature touche de plus en
plus de personnes, ce qui est très encourageant pour l’avenir. L’humanité
commencerait-elle à se préoccuper de l’environnement dans lequel elle évolue
plutôt que de le détruire dans une incessante quête de richesse ? Se rendrait-elle
enfin compte qu’elle ne peut pas exister sans la nature? Finalement,
commencerait-elle à comprendre qu’il est temps de tout mettre en œuvre pour
sauver la faune et la flore dans nos pays ? L’attrait qu’a suscité cet
événement semble nous apporter une réponse positive à ces questions et nous
redonne foi en l’humanité.
Quentin de Montpellier, 6G
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