dimanche 15 janvier 2017

21, Rue de la Boétie

Vous êtes fan d’art moderne et des plus grands noms dans ce milieu tels que Picasso, Braque, Léger, Matisse, Laurencin et tant d’autres ? L’exposition itinérante “21, Rue de la Boétie”, basée sur le livre du même nom, écrit par Anne Sinclair, est faite pour vous. Destinée à être exposée dans les plus grandes capitales, elle commence tout de même, contre toutes attentes, son périple dans la “cité ardente”. Une exposition d’envergure que n’importe quel amateur d’art et d’histoire se doit d’aller visiter.


Une collection extrêmement riche initiée par la petite-fille de Paul Rosenberg, un des marchands d’art les plus reconnus de son époque, dans laquelle sont rassemblées les plus connues des peintures du début du courant moderniste. Une soixantaine de tableaux d’artistes de l’avant-garde sont réunis entre les murs de la Boverie à Liège. Entre Le déjeuner de Fernand léger et Le sorcier d'Hiva Oa de Paul Gauguin, on peut également trouver des documents inédits, des photographies, des films et des cartes qui nous montrent le déplacement du centre artistique de Paris à New York.

L’exposition nous fait passer par plusieurs étapes qui retracent en quelque sorte le développement de la galerie d’art de Paul Rosenberg à Paris. Tout d’abord, une partie dédiée aux photographies auto-portraits qui nous montrent l’évolution de l’art et le développement des marchands d’art fin du 19 ième siècle. Dans les salles suivantes, les histoires des investissements dans l’art moderne encore peu reconnu à l’époque, des toiles spoliées par les Allemands et des contrats d’artistes s’entremêlent, comme dans une des salles les plus importantes, entièrement consacrée à des toiles dites dégénérées, qui sont comparées aux toiles encensées par les nazis lors de la seconde guerre mondiale.

En ouvrant la porte, on s’attend à tomber nez à nez avec les plus grands chefs d’oeuvre de Braque, Matisse ou Léger, mais cette exposition est exactement le contre-pied des autres, son fil rouge est « le sauvetage » des oeuvres. Le parcours que nous devons suivre à travers les différentes petites salles et petits couloirs  nous transporte dans la biographie de monsieur Rosenberg.

Le portrait d’Anne Sinclair peint par Marie Laurencin alors qu’elle était encore enfant marque merveilleusement bien la fin de cette exposition, digne des plus grandes, que vous pouvez découvrir jusqu’au 29 janvier 2017.

Mathilde Daoust, 6G



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