dimanche 27 novembre 2016

Il Duomo di Milano

On associe souvent Milan à la capitale de la mode, mais cette ville est en réalité bien plus. En effet, se trouve à Milan, plus précisément sur la piazza del Duomo, la deuxième plus grande cathédrale gothique du monde : la Cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Milan, dite Duomo di Milano.


Cet édifice spectaculaire est une véritable dentelle de marbre de Candoglia, haut de cent huit mètres, avec comme symbole en cuivre doré, veillant sur la ville, La Madonnina. Mais cette dernière est loin d’être la seule dominant la cathédrale, puisqu’il y a aussi près de deux mille statues de marbre blanc ornant la construction gothique. La construction du Duomo débuta en 1386 après ordre du seigneur de Milan Gian Galeazzo Visconti. Celle-ci  fût très longue, et est observable grâce à ses différents styles architecturaux : gothique, néoclassique et néogothique. Et c’est après près de cinq cent ans, en 1813, que la construction fût finie sous l’ordre de Napoléon Bonaparte qui voulût y être consacré roi d’Italie. Nombreux sont les ingénieurs en chef et architectes ayant contribué à la construction de la cathédrale de Milan, mais le plus reconnu sera Luigi Acquisiti.

À partir de 1858, toutes sortes de restaurations et manutentions sont entamées : les cloches sont transférées d’endroit, le campanile est détruit, les voûtes sont remplacées, etc. De même que de nombreux petits détails sont achevés afin de rendre l’édifice encore plus spectaculaire. Cependant, la pollution, la proximité de la ligne de métro et les erreurs de construction font qu’aujourd’hui, la cathédrale est encore en réparation, mais cette minutieuse tâche est confiée à un institut créé expressément à cet usage.

Intéressons-nous à ce qu’abrite le Duomo. L’édifice suit un plan en croix latine de style gothique composé de cinq nefs et trois transepts. Nous y trouvons aussi des vitraux assez longs et étroits. De grands piliers soutenant les voûtes des croisées d’ogives y demeurent également, ainsi que plusieurs bas-reliefs en marbre rouge représentant les apôtres, des statues, mais aussi le sarcophage de l’archevêque Ariberto d’Intimiano. L’atmosphère est assez sombre mais vaut largement le détour.


Afin de finir la visite en beauté, les toits de la cathédrale sont accessibles, avec pas moins de neuf cent dix-neuf marches à gravir, afin d’avoir une vue imprenable sur la ville de Milan, les alpes et ses alentours. Statues et gargouilles sont également au rendez- vous. Pour contempler l’architecture de plus près et vivre un moment où le temps s’arrête, c’est sur les toits que tout se passe.

Un seul mot à la fin de la visite : incroyable. Après tant d’années, cette cathédrale est devenue un endroit à ne pas manquer d’Italie, grâce à son architecture. Elle restera, espérons-le, aussi belle et majestueuse qu’elle ne l’est aujourd’hui et que malgré tout ce qui se passe en ce moment dans le monde, elle ne sera jamais détruite car une telle œuvre ne doit l’être afin que les générations à venir en profitent autant que nous avons pu nous y prendre plaisir en y étant. Une heure et demie de vol pour la belle ville qu’est Milan, mais des souvenirs gravés à jamais et inoubliables. Pas besoin de se rendre à l’autre bout du monde pour voir de telles choses et un tel patrimoine culturel...

Salomé Mikulinski, 6G

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire