lundi 14 novembre 2016

L'art au service d’une banque

Aujourd’hui, certains voient les œuvres d’art comme de la simple décoration, mais nous avons eu l’occasion d’assister à la collection d’art contemporain au siège de la banque ING à Bruxelles qui n’a pas uniquement ce but. Avant de commencer la visite, nous voyons ce bâtiment qui est à lui seul une œuvre d’art. Il possède un éclairage très animé et franchement appréciable.


Avant les explications données par la guide, il est vrai, certains d’entre nous voyaient les œuvres d’art situées un peu partout dans le bâtiment comme de la simple décoration. Nous avons aussi pensé, puisque nous étions tout de même dans une banque, que la banque avait acheté ces pièces d’art pour faire des investissements. Nous nous sommes trompés : tout ça est bien plus réfléchi.

En réalité, tout a débuté au début des années soixante. A l’époque, le président de la banque BBL, ancêtre de la banque ING, était un grand passionné d’art. Léon Lambert, le président en question, voulut faire de sa banque, non pas une simple banque, mais une banque proche de ses clients et une banque qui soigne son image. Pour ce faire, il a acheté, au fur et à mesure, pas moins de deux mille cinq cents œuvres d’arts contemporains. Toutes les œuvres, certaines plus spéciales que d’autres, ont une histoire ou un message. Par exemple, une sculpture de quatre macarons superposés les uns sur les autres : à première vue, je ne vois que quatre macarons... Mais avec de plus amples informations, on s’aperçoit que l’artiste veut nous parler ici de la société de consommation. Aujourd’hui, nous achetons un produit sans trop nous renseigner. A partir du moment où il a un bel emballage, cela nous tente et on l’achète. Pour les macarons, c’est la même chose. Tous les macarons sont beaux, mais combien sont très bons ? Très peu ! 

Certaines œuvres achetées durant les Golden sixties ne sont pas toujours très compréhensibles et pas toujours aux goûts de tous, mais une œuvre d’art doit-elle nécessairement être belle ? 

Avant l’exposition, l’envie d’assister à l'exposition n’était pas forcément au rendez-vous, mais il est vrai que la vision de l’art a peut-être changé chez certaines personnes. En conclusion, il ne faut pas s’arrêter uniquement à la façade de l’oeuvre d’art, mais regarder le message qui peut se cacher derrière. 

Augustin Bouvier, 6G

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire